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Après un Galaxy S22 Ultra moins irréprochable que d’habitude, il est l’heure pour Samsung de relever le gant avec son nouveau flagship, le Galaxy S23 Ultra. À un tarif très élevé, il doit être au smartphone ce que l’hypercar est à la voiture, la quintessence du genre, un produit irréprochable et, disons-le, un peu démesuré.

En voilà de grandes chaussures pour un smartphone. Photophone ultra-polyvalent grâce à son X10, puissance retrouvée grâce au Snapdragon 8 Gen 2, écran irréprochable puisque venant de la maison (Samsung Display), design audacieux qui dit adieu au bloc photo pour mieux dire bonjour au stylet… sur le papier la promesse est alléchante. Qu’en est-il dans les faits ? Réponse dans ce test.

Le test en vidéo

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Samsung Galaxy S23 UltraFiche technique

Modèle Samsung Galaxy S23 Ultra
Version de l’OS Android 13
Interface constructeur One UI
Taille d’écran 6.8 pouces
Définition 3088 x 1440 pixels
Densité de pixels 500 ppp
Technologie AMOLED
SoC Snapdragon 8 Gen 2
Puce Graphique (GPU) Qualcomm Adreno 740
Mémoire vive (RAM) 8 Go, 12 Go
Mémoire interne (flash) 256 Go, 512 Go, 1 To
Appareil photo (dorsal) Capteur 1 : 200 Mpx
Capteur 2 : 12 Mpx
Capteur 3 : 10 Mpx
Capteur 4 : 10 Mpx
Appareil photo (frontal) 12 Mpx
Enregistrement vidéo 8K@30 fps
Wi-Fi Wi-Fi 6E
Bluetooth 5.3
Bandes supportées 2100 MHz (B1), 800 MHz (B20), 1800 MHz (B3), 2600 MHz (B7), 700 MHz (B28)
5G Oui
NFC Oui
Capteur d’empreintes Sous l’écran
Ports (entrées/sorties) USB Type-C
Batterie 5000 mAh
Dimensions 78,1 x 163,4 x 8,9 mm
Poids 233 grammes
Couleurs Noir, Violet, Vert, Beige
Indice de réparabilité ?
8,2/10
Prix 1 419 €
Fiche
produit

Ce test a été réalisé avec un exemplaire prêté par la marque.

Samsung Galaxy S23 UltraUn design encore plus confortable

D’apparence, le Samsung Galaxy S23 Ultra est rigoureusement le même que son prédécesseur. Aspect rectangulaire, bloc photo effacé au profit de trois appareils photo en îlots, taille démesurée (163,4 x 78,1 x 8,9 mm)… on semble avoir rigoureusement le même appareil, comme l’ont fait remarquer bien vite les commentaires au dévoilement de l’appareil.

Alors oui, le S22 Ultra n’est pas loin, mais bien rapidement, on sent qu’un élément assez fondamental a changé. La prise en main. Les tranches se sont considérablement aplaties. Sans être droites, elles garantissent le confort d’une prise un peu plus assurée. Parfait pour l’utilisation du stylet qui nécessite un appui solide pour écrire sereinement. Le smartphone menace moins de tomber des doigts également. Attention cependant, ce choix renforce encore un peu plus son côté massif. Si vous étiez déjà effrayé par le Galaxy S22 Ultra, vous le serez sans doute encore davantage ici. Malgré son embonpoint, on se fait sans encombre à ce gabarit généreux passés deux ou trois jours. Les 234 g, même si on les sent bien, ne gênent pas particulièrement.


Celui-ci offre en outre l’assurance d’une dalle tout simplement gargantuesque de 6,8 pouces sur laquelle nous reviendrons plus en détail plus tard. Les tranches plates ont d’ailleurs l’avantage de gommer quelque peu l’écran incurvé qui prend une courbure moins prononcée. Là aussi, on gagne en confort.

Sur le reste, Samsung, ne fait pas les choses à moitié sur le design et réunit tout ce que l’on attend d’un smartphone haut de gamme : IP68, Gorilla Glass Victus 2 (censé résister à une chute d’un mètre sur du béton) coloris mat qui résiste plutôt bien aux traces de doigt. On peut ajouter un capteur d’empreintes sous l’écran très réactif et des boutons plutôt bien placés, même si avec de petites mains, on aura tendance à glisser un peu pour aller les chercher.



 

Pour terminer le tour du téléphone, signalons que le poinçon est situé en position centrale, pas forcément l’idéal pour profiter de toute la dalle sur les contenus multimédia, mais, vu la taille de cette dernière, on lui pardonne. Ajoutons la présence d’une trappe pour le stylet sur la tranche basse du téléphone, à gauche. Si vous êtes droitier comme votre serviteur, ce n’est pas forcément le côté le plus pratique. La trappe pour le stylet côtoie un port USB-C et un tiroir à Double SIM.

Samsung Galaxy S23 UltraL’écran sans peur sans reproche

L’écran du Samsung Galaxy S23 Ultra est parmi les plus grands du marché. Il s’agit d’un DYNAMIC Amoled x2 de 6,8 pouces, adaptatif jusqu’à 120 Hz dans un sens et 1 Hz dans l’autre avec une définition QHD. En luminosité, Samsung promet de monter à 1750 cd/m².

Il s’agit sans aucun doute d’une dalle très agréable à utiliser au quotidien, ne serait-ce que par son format qui permet de voir des micro-détails dans l’image que des formats moins généreux ne permettraient pas de voir.

Passé au crible de notre sonde et du logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays, l’écran du S23 Ultra livre ses secrets. En mode Vif, la fidélité des couleurs se fait un peu la malle avec un Delta E moyen de 4,58. Pour rappel, on vise plutôt les 3 pour espérer un résultat naturel. En échange, c’est la salsa des couleurs. 184 % du sRGB est couvert, 123 % du DCI-P3 et même 83 % du BT.2020. L’écran vire légèrement vers les bleus avec 6992 K, mais on ne s’éloigne pas trop des 6500 K de la lumière blanche.

Si le HDR permet de gagner en vibrance des couleurs et en niveaux de luminosité, il amène aussi le téléphone à perdre en précision. En HDR, le Delta E moyen monte à 7,59.

En mode naturel, si le delta E gagne en précision, en descendant à 3,93, cela se fait au prix de l’explosion de couleurs évoquées plus haut. On passe à seulement 105 % du Gamut sRGB et 70 % du DCI-P3. La température de couleurs en revanche devient excellente avec 6467 K.

La luminosité maximale que nous avons mesurée est de 1086 cd/m² en SDR et 1609 cd/m² en pic HDR. Un très bon score : encore très peu de téléphones dépassent les 1000 en SDR sur nos mesures et l’usage en plein soleil ne sera pas un souci. Le soir, vous ne vous brulerez pas la rétine : nous avons mesuré 0,77 cd/m² et même 0,11 cd/m² avec le réglage « luminosité atténuée ».

Samsung Galaxy S23 UltraOne UI 5.1 : le logiciel enfin maitrisé

Le Galaxy S23 Ultra tourne sous One UI 5.1, une version de l’interface maison de Samsung lancée en même temps que les téléphones et basée sur Android 13. On retrouve donc l’interface désormais bien installée de Samsung centrée sur l’utilisation à une main facilitée. Même avec un paquebot comme le S23 Ultra, il est vrai que les petites tuiles viennent se loger là où il est facile de les atteindre.

La principale nouveauté à l’horizon concerne les animations. Samsung a fréquemment été critiqué pour leur lenteur ou leur caractère un peu laggy. C’est désormais de l’histoire ancienne. C’est même l’inverse : on dirait que Samsung a poussé le curseur de la vitesse à l’opposé, au point même où l’on ne voit plus du tout les animations quand on se déplace vite dans l’interface. Si cela peut déstabiliser un peu de prime abord, c’est aussi très agréable lorsqu’on est pressé.



Nouvelles fonctionnalités très agréables aussi : l’arrivée des modes comme sur iOS. Entièrement configurable, on peut se créer par exemple un mode lecture qui coupe toutes les notifications des applications de messagerie, mais qui garde l’accès aux applications de presse ou de lecture et de musique. Chaque mode peut être lié à un fond d’écran particulier et le barre d’état affiche même l’icône correspondant au mode en cours. De plus, il est possible de les automatiser en fonction de la période, du lieu ou de l’application en cours.



Depuis One UI 5 également, vous pouvez personnaliser plus en détail votre écran de verrouillage. Les nouveautés d’Android 13 sont aussi les bienvenues, comme la possibilité de bloquer les notifications d’entrée de jeu après l’installation d’une app, ou encore le choix d’une langue pour chaque application.

Samsung intègre désormais des applications propriétaires plutôt intéressantes à son Galaxy Store comme le Camera Assistant, qui permet d’accéder à des contrôles plus avancés de l’appareil photo. C’est là aussi un vrai plus. En revanche, la firme coréenne est un peu gourmande sur l’espace alloué à son système. En effet, sans aucune application installée de notre part, le téléphone démarre à près de 40 Go préinstallé. C’est beaucoup quand on pense que Windows 11 pèse 30 Go et que le système ne pèse que 15 Go sur un Pixel 7 Pro censé être la référence.




En parlant de plus, n’oublions bien sûr pas le S-Pen. Lorsque vous sortez celui-ci, une petite barre de raccourci fait son apparition, proposant les apps compatibles pré-enregistrées par vos soins. Un simple clic sur l’une d’elles et elle se lance après un petit chargement d’une à deux secondes. Vous pouvez aussi sortir le S Pen avec le téléphone verrouillé et écrire sur un écran noir façon Always On avant de sauvegarder la note. Pratique.


Ajoutez à cela quatre années de mise à jour d’Android et cinq ans de suivi de sécurité et clairement, le Galaxy S23 Ultra tient une bien belle expérience logicielle. Le DRM Widevine L1 assure des vidéos au moins en Full HD sur les plateformes de SVoD, aucun souci à l’horizon sur ce plan-ci.

Samsung Galaxy S23 UltraPhoto : la polyvalence saupoudrée de 200 Mpx

La configuration photo du Galaxy S23 Ultra est la suivante :

  • Objectif ultra grand-angle, capteur 12 Mpx, autofocus, taille de pixels 1,4 μm, FOV 120°, F/2,2 ;
  • Objectif grand angle, 200 Mpx, taille de pixels 0,6 μm (soit 2,4μm en 12 mégapixels), FOV 85˚, F/1,7 ;
  • Téléobjectif X3, 10 Mpx, taille de pixels 1,12 μm, FOV : 11°, f/4,9 ;
  • Téléobjectif X10, 10 Mpx, taille de pixels 1,12 μm, FOV : 36˚, f/2,4.
  • Selfie, 12 mégapixels, dual photodiode, autofocus, taille de pixels : 1,12 μm, FOV : 80˚, f/2,2.

Le téléphone est capable de filmer jusqu’en 8K/30 FPS ou en 4K/60 FPS.

Capteur principal

Le capteur principal du Galaxy S23 Ultra est l’une des nouveautés marquantes avec ses 200 mégapixels. Bien sûr, les clichés de base ne montent pas à une telle définition et profitent du pixel binning pour fusionner les photosites et arriver à 12 mégapixels.

On constate d’entrée de jeu un traitement des couleurs beaucoup moins magenta que d’habitude avec un virage vers des tons un peu plus verts. Autre nouveauté, la clarté semble avoir été davantage poussée qu’auparavant, rappelant un peu le traitement des Google Pixel par certains aspects. On le voit notamment sur la première image dans les détails de la pierre très poussés ou le piqué sur la pelure du chat.

Le résultat est tout bonnement excellent. On perd un peu ce côté surréaliste des photos pour des tons un peu plus justes, tout en restant dans des couleurs juste assez poussées pour que chaque cliché flatte l’œil.














Seul petit souci à l’horizon, il peut y avoir des soucis d’autofocus quand le sujet bouge, sans doute dû à la vitesse d’obturation un peu basse. Sur les photos des chats ci-dessus, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs reprises pour avoir un résultat net.

50 et 200 Mpx

En vous rendant dans le volet supérieur de l’interface, vous pouvez activer les modes 50 et 200 mégapixels. Voici deux comparatifs pour vous donner une idée de ce qu’ils apportent. Nous avons volontairement zoomé dans l’image pour mieux voir les détails récupérés.

D’abord, le 200 mégapixels face au 12 mégapixels. Sans mauvais jeu de mots, il n’y a pas photo. On passse d’une image floue, dont on peine à deviner les détails à quelque chose de beaucoup plus clair.


Forcément, l’écart entre le 50 et le 200 mégapixels saute moins aux yeux. En 50 mégapixels, on conserve déjà beaucoup plus détails. Des éléments avec des détails assez grossiers comme la fresque sont déjà bien définis. En revanche, en 200 mégapixels, on gagne indéniablement en finesse. Cela se remarque notamment sur l’arbre ou les feuillages remplis de petits détails.


Ultra grand-angle

Dans de bonnes conditions, on retrouve les qualités précitées sur le capteur grand-angle quand on utilise l’ultra grand-angle. Là aussi, la colorimétrie a mis de l’eau dans son vin et les micro-contrastes ont été poussés. Le résultat est franchement bluffant pour un ultra grand-angle, souvent parent pauvre des capteurs. On se voit bien utiliser ses clichés.











Le seul moment où l’ultra grand-angle pèche un peu, c’est lorsqu’il vient à manquer de lumière. En photo de nuit, le résultat n’est pas très probant. Sur le cliché du chat dans l’arbre à chat, on peut voir que le focus peine à se faire sur sa tête également.

Téléobjectif X3

Encore une fois, pour le téléobjectif X3, dans de bonnes conditions, il n’y a rien à redire. Regardez-moi cette corbeille de fruits, ou encore l’arche. La netteté est parfaite et les clichés n’ont plus qu’à être postés.







J’ai cependant constaté quelques soucis sous lumière artificielle, comme vous pouvez le constater sur la photo des deux chats avec le fauteuil noir et blanc. Là, on sent que le traitement applique un léger voile sur les sujets ou n’arrive pas vraiment à s’en débarrasser. Rien de très chagrinant, il s’agit d’une situation compliquée.

Téléobjectif X10

Vous connaissez le money shot au cinéma ? C’est une séquence qui est censée vous en donner pour votre argent (ou celui du producteur). Avec le X10 du S23 Ultra, vous êtes vraiment dans cette catégorie. Seuls les ultra haut de gamme comme lui en proposent et, même dans cette catégorie de téléphones au prix prohibitif, cela reste rare.

Mettez-le entre les mains de personnesqui  n’ont jamais eu l’occasion d’essayer un téléobjectif avec un tel facteur de zoom, l’effet est garanti. La sensation de contrôle et de netteté est immédiate. Soudainement, pour cadrer sur un détail, plus besoin de se rapprocher, vous n’avez qu’à cliquer sur X10.

Comme vous pouvez le voir sur les clichés de gros plans de mes collègues, le résultat, même s’il manque un peu de netteté, a le mérite de proposer un cadrage franchement étonnant. Les détails que permettent de conserver ce zoom optique X10 sont assez époustouflants, comme sur la photo du radiateur marron ou encore des fresques parisiennes.












Seule limite à l’horizon : si le sujet n’est pas parfaitement immobile, le téléphone peut avoir quelques difficultés à assurer le focus. Exemple-ci dessous avec un chat en plein mouvement.



Zoom X30 et X100

Si les zooms optiques ne permettent pas d’assurer la même précision qu’un zoom optique, il faut admettre que les gains en la matière sont assez époustouflants.

Le Galaxy S23 Ultra n’est vraiment pas loin du Pixel 7 Pro et son Zoom Super Res. Il est même plus net dans certaines situations comme sur la statue ou la porte ici. Si on ne zoome pas dans l’image, difficile parfois de déceler que ces clichés ont été pris avec un zoom numérique. Impressionnant.






Le zoom X100 est un peu plus hasardeux. On sent que les algorithmes font tout ce qu’ils peuvent pour compléter les informations manquantes, mais cela reste peu exploitable. On profite au moins de la possibilité qui nous est offerte pour attraper un détail.


Nuit

De nuit, le Galaxy S23 Ultra joue davantage la carte du réalisme que du jour en pleine nuit. Sous éclairage public, cela donne des clichés un poil plus éclairés que la réalité pour tirer un maximum de détails, au prix de quelques lens flare. Avec un éclairage un peu moins violent, le smartphone arrive plutôt bien à gérer et à effacer les rayons lumineux.







Dans des scènes plus sombres, le résultat est franchement esthétique et réussi. Beau piqué, pas trop lumière, même si on peut regretter un petit manque de netteté ici ou là. En particulier avec un sujet mouvant comme un chat.

Le X3 s’en sort franchement très bien de nuit, en particulier avec les éclairages d’intérieur. Les photos sont nettes et la balance des blancs est juste. Dehors, c’est un peu plus complexe, notamment sur la netteté, mais rien de rédhibitoire.




Le X10 gère tout aussi bien les éclairages intérieurs le soir. Là aussi, la netteté et la justesse de la balance des blancs sont au rendez-vous.

Portrait

Le mode portrait du Galaxy S23 Ultra parvient à détacher efficacement son sujet du fond en appliquant un joli flou d’arrière-plan. Même sur les chevelures les plus rebelles, cela fonctionne, même si quelques mèches rebelles se voient légèrement raccourcies.




Comme n’importe quel mode portrait, il arrive que les clichés soient complètement ratés, comme sur ces deux photos qui, certes, me donnent un petit côté divin, mais loupent complètement la colorimétrie, le détourage de mon chat ou même les effets de lumière à l’arrière.


Là où le mode portrait brille particulièrement, c’est avec le X3. C’est véritablement là qu’il montre tous ses talents. Le sujet est bien détouré, le piqué est excellent. Un vrai bonheur. Même dans une situation un peu compliquée avec un éclairage artificiel comme le cliché bleu de mon collègue Anthony, on remarque que le téléphone parvient bien à sortir un rendu esthétique plutôt plaisant à l’œil.








Selfie

Les selfies sont corrects sans être à tomber par terre. On garde beaucoup de détails sur le sujet et le HDR est bien géré, comme peut en témoigner le ciel bleu derrière moi. En revanche, on perd beaucoup de piqué sur le reste de la scène en arrière-plan.




Vidéo

Sur la vidéo, l’appareil est capable de monter jusqu’en 4K à 60 FPS ou en 8K à 30 FPS. La stabilisation est franchement honnête, on ne constate aucun à-coup brutal. En revanche, aux alentours de 4 secondes, lorsque je déplace brusquement la caméra, on constate un petit effet disgracieux avec le rafraichissement qui semble comme saccadé.

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Samsung Galaxy S23 UltraPerformances : le jour et la nuit

Le Galaxy S23 Ultra s’équipe du Snapdragon 8 Gen 2 de Qualcomm, y compris pour sa version européenne. C’est la grande nouveauté de cette génération, indéniablement. L’année dernière encore, l’Exynos 2200 équipait le Galaxy S22 Ultra et son niveau de performances était franchement décevant.

Le Galaxy S23 ultra est fourni avec 8 ou 12 Go de RAM et de 256 à 1 To de stockage UFS 4.0.

Modèle Samsung Galaxy S23 Ultra Samsung Galaxy S22 Ultra OnePlus 11 Asus Zenfone 9 Apple iPhone 14 Pro
AnTuTu 9 1205251 934653 11039994 1085542 949082
AnTuTu CPU 261530 226613 201223 255974 238980
AnTuTu GPU 529047 404136 535813 468392 413733
AnTuTu MEM 240124 154007 212627 181036 153747
AnTuTu UX 174124 142592 154331 180140 142622
PC Mark 3.0 15899 13216 10052 16292 N/C
3DMark Slingshot Extreme N/C N/C N/C N/C 3258
3DMark Wild Life N/C 7676 N/C N/C N/C
3DMark Wild Life framerate moyen N/C 46 FPS N/C N/C N/C
3DMark Wild Life Extreme 3781 2163 3536 2776 N/C
3DMark Wild Life Extreme framerate moyen 23 FPS 13 FPS 21.20 FPS 16.6 FPS N/C
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) 97 / 70 FPS 29 / 32 FPS 53 / 31 FPS 67 / 51 FPS N/C
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) 108 / 126 FPS 32 / 60 FPS 55 / 125 FPS 89 / 103 FPS N/C
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) 120 / 303 FPS 85 / 136 FPS 60 / 318 FPS 119 / 258 FPS N/C
Geekbench 5 Single-core 1538 1240 1168 N/C 1858
Geekbench 5 Multi-core 5036 3896 4677 N/C 5014
Geekbench 5 Compute 9588 9103 8861 N/C 15725
Lecture / écriture séquentielle 3011 / 1743 Mo/s 1920 / 1307 Mo/s 3040 / 2572 Mo/s 1955 / 1453 Mo/s N/C
Lecture / écriture aléatoire 109659 / 38793 IOPS 66203 / 68887 IOPS 93033 / 136866 IOPS 94123 / 125455 IOPS N/C
Voir plus de benchmarks

Dès les premiers benchmarks, on s’aperçoit que le Galaxy S23 Ultra ne joue plus dans la même catégorie que son prédécesseur. Le téléphone dépasse d’une très grosse tête le S22 Ultra sur à peu près tous les benchmarks. Sur la partie GPU, le résultat est encore plus net, on gagne par exemple 10 FPS, une progression de près de 77 %, rendez-vous compte, sur 3D Mark Wild Life Extreme.

En jeu, les avancées sont bien visibles aussi. Genshin Impact tourne comme une horloge et de façon stable, même avec les réglages au maximum et en 60 FPS. Sur une session de 20 à 30 minutes, le téléphone avait tendance à descendre à 54 FPS au plus bas. Du très lourd.

Quant à Fortnite, c’est un poil plus instable au niveau de qualité maximal en début de partie, avec quelques lags qui ralentissent sérieusement le jeu. Mais, une fois la partie lancée, aucun souci majeur à déplorer. Le jeu tourne à 50 FPS de moyenne en réglages « élevé ».

Au quotidien, à part les quelques petits lags d’usage au lancement du téléphone le premier jour, nous n’avons eu à déplorer aucun ralentissement. Le téléphone réagit au doigt à l’œil comme on l’attend d’un premium.

Samsung Galaxy S23 UltraBatterie : la grande force

Le Galaxy S23 Ultra intègre une batterie de 5000 mAh. Sur le papier, il s’agit d’un grand accumulateur, mais il n’est pas rare de trouver des téléphones à l’autonomie laissant à désirer avec une telle configuration. Le Galaxy S23 Ultra n’en fait pas partie.

Posons les termes : nous testons beaucoup de téléphones chez Frandroid. Lorsqu’ils dépassent la journée, c’est généralement pas mal, lorsqu’ils atteignent les deux jours, nous faisons la fête. Alors lorsque j’ai vu que le S23 Ultra enchaînait tranquillement sur une troisième journée, j’ai cru devenir fou. Pour être plus précis, j’ai débranché le téléphone dimanche à 10h environ, et mardi matin, alors que 11h approchait à ma montre, j’avais encore 26 % d’autonomie. Increvable.

Certes, mon usage n’a pas été le plus intense qui soit. Seulement 7 h 25 de temps d’écran, soit sur 48 h environ, un peu plus de 3h30 par jour. D’habitude, mon temps d’écran tutoie aussi ces durées et jamais, au grand jamais, je n’atteins ce niveau de performance.

Testé à l’aide du logiciel ViSer et de notre protocole personnalisé simulant une utilisation variée, le téléphone a mis 15 heures et 14 minutes à tomber à 10 % d’autonomie. C’est un excellent score. Il décroche la 12e place sur les 86 derniers téléphones que nous avons testés.

Recharge

Avec une telle autonomie, on serait tenté de dire que la vitesse de charge importe peu. Samsung a tout de même un tout petit peu musclé son jeu en la matière depuis les Galaxy S22 en passant le chargeur à 45 W. Malheureusement, celui-ci n’est pas fourni dans la boite et coûte la bagatelle de 50 euros.

Nous avons pu tester la recharge du S23 Ultra avec ce chargeur en partant de 3 %. Voici le résultat :

  • 5 minutes : 14 % ;
  • 10 minutes : 24 % ;
  • 15 minutes :  35 % ;
  • 30 minutes :  65 % ;
  • 45 minutes :  87 % ;
  • 55 minutes : 94 % ;
  • 60 minutes : 96 %.

Samsung Galaxy S23 UltraAudio : un peu trop aigu

La partition audio du Galaxy S23 Ultra n’est pas sa plus grande force. Le téléphone de Samsung propose un son qui tombe un peu trop dans les aigus.

Cela ne s’améliore d’ailleurs pas à mesure que l’on augmente le volume du téléphone. Les aigus prennent alors de plus en plus de place, alors qu’à mi-volume, on constate encore une petite place pour les médiums. Les graves sont assez inexistants. Le volume maximal n’est pas des plus élevé et l’équilibre entre les deux haut-parleurs n’est pas assuré, le haut-parleur d’écoute se contentant de servir d’appoint. En jeu, on constate une certaine difficulté à repérer la provenance des sons.

Bref, vous l’aurez compris, nous ne vous recommandons pas d’utiliser le S23 Ultra sans un casque sans fil ou des écouteurs sans fil.

Samsung Galaxy S23 UltraRéseaux et communications

En appel sur un boulevard très fréquenté, le Galaxy S23 Ultra se montre un bon élève. Le son est clair, le propos compréhensible et, surtout, les bruits filtrés efficacement, au prix d’une légère robotisation de-ci de-là. Quelques sons soudains parviennent à filtrer tout de même lorsque l’on parle, mais il reste largement en retrait. Le micro se coupe bien lorsque l’on se tait.

Le Galaxy S23 Ultra est un téléphone 5G. Il est théoriquement capable d’assurer le mmWave, mais seules les versions américaines le proposent. Il intègre en outre le WiFi 6E, le Bluetooth 5.3 et une puce NFC. L’Ultra Wide Band fait aussi partie du lot. Je n’ai eu lors de mon test aucun souci avec la puce GPS.

Samsung Galaxy S23 UltraPrix et date de sortie

Le Samsung Galaxy S23 démarre à 1419 euros en 256 Go + 8 Go de RAM. Il passe ensuite à 1599 euros en 512 Go + 12 Go de RAM et 1839 euros en 1 To + 12 Go de RAM.

Quatre coloris de base sont proposés, vert, noir, lavande, crème. Trois autres coloris sont proposés sur la boutique de Samsung, graphite, bleu ciel et lime.

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