Introduction
Avec son Galaxy A42 5G, Samsung veut populariser la 5G dans le segment du milieu de gamme. Nous l’avons testé, voici notre verdict.
Début septembre, la marque coréenne Samsung présentait dans les grandes lignes son premier smartphone milieu de gamme compatible 5G : le Galaxy A42 5G. L’ensemble de ses caractéristiques techniques a été publié dans les semaines qui suivirent son annonce. Avant d’être officiellement disponible le 25 novembre au prix de 379 euros.
Après avoir d’abord déployé le nouveau standard de la téléphone mobile sur son offre haut de gamme, le leader du secteur cherche ici à le rendre accessible sur des smartphones plus abordables. À l’instar de Realme et de son X50 5G, qui se positionne comme l’un de ses principaux concurrents du moment avec le OnePlus Nord.
Que vaut le Samsung Galaxy A42 5G au quotidien ? Voici notre test complet.
Ce test a été réalisé à partir d’un exemplaire prêté par Samsung.
Fiche technique du Samsung Galaxy A42 5G
Modèle | Samsung Galaxy A42 5G |
---|---|
Version de l’OS | Android 10 Q |
Interface constructeur | One UI |
Taille d’écran | 6.6 pouces |
Définition | 1600 x 720 pixels |
Densité de pixels | 265 ppp |
Technologie | Super AMOLED |
SoC | Snapdragon 750G |
Mémoire vive (RAM) | 4 Go |
Mémoire interne (flash) | 128 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 48 Mpx Capteur 2 : 8 Mpx Capteur 3 : 5 Mpx Capteur 4 : 5 Mpx |
Appareil photo (frontal) | 20 Mpx |
Enregistrement vidéo | 4K |
Wi-Fi | Wi-Fi 5 (ac) |
Bluetooth | 5.0 |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Sous l’écran |
Ports (entrées/sorties) | USB Type-C |
Batterie | 5000 mAh |
Dimensions | 164.4 x 8.6 x 75.9mm |
Poids | 193 grammes |
Couleurs | Noir, Blanc, Gris |
Fiche produit |
Un dos original… mais pas convaincant
Au chapitre du design, le Samsung Galaxy A42 5G se démarque des autres avec un élément marquant : son dos. Sa façade arrière arbore en effet un dégradé de gris composé de quatre teintes, de la plus foncée à la plus claire en partant du haut. Dans l’idée, pourquoi pas. Dans les faits, le résultat n’est pas exceptionnel, tout du moins avec le coloris du smartphone qui nous a été fourni.
En noir ou blanc prismatique, cette prise de risque pourrait s’avérer payante. Tâchons tout de même de saluer cette touche d’originalité qui tente ici de proposer une ligne esthétique qui sort des sentiers battus. Toujours au dos, le terminal accueille un module carré aux bords arrondis, dans lequel viennent se placer quatre capteurs photo. Le gris foncé présent au dos s’invite aussi dessus : le constat n’est pas très flatteur.
Composée de plastique, la façade arrière ne respire pas vraiment le haut de gamme, ni même le milieu de gamme, et attrape un grand nombre de traces de doigts. Au bout de quelques manipulations, ces dernières pullulent. De son côté, la face avant se montre plus classique : bordures moyennement épaisses (sauf pour le menton), écran plat et encoche en forme de goutte d’eau (comme sur le Galaxy A41), que je trouve un poil trop grande à mon goût.
Sur la tranche droite, les boutons de volume surplombent celui de l’alimentation (qui tombe bien sous le pouce). L’emplacement pour la double SIM et la carte microSD (extension de stockage jusqu’à 1 To) s’invitent sur la tranche gauche, lorsque la tranche inférieure accueille une prise jack 3,5 mm, la sortie USB-C et la seule et unique grille de haut-parleur.
Long de 164,4 mm, large de 75,8 mm et épais de 8,6 mm, le Galaxy A42 5G est un smartphone assez grand une fois positionné dans le creux de la main. Malgré son dos en plastique, le poids atteint tout de même les 193 grammes (la batterie de 5000 mAh joue ici un rôle). La fiche technique disponible sur le site officiel ne mentionne aucune étanchéité, ni de verre de protection Gorilla Glass. Attention, donc, à l’eau, aux chocs et aux rayures.
Notons enfin la présence d’un capteur d’empreintes digitales directement sous l’écran, mais placé un tout petit trop bas à mon goût.
Un écran très agréable au quotidien
Pour son Galaxy A42 5G, Samsung a opté pour une dalle Super AMOLED de 6,6 pouces (contre 6,1 pouces sur le Galaxy A41) d’une définition de 1600 x 720 pixels (HD+) et d’une résolution de 265 pixels par pouce. On aurait forcément préféré du Full HD+ au minimum, mais il faudra se contenter tout de même d’une technologie d’affichage OLED qui apporte avec elle des contrastes infinis.
Au niveau de la luminosité maximale, ses 518 cd/m² se situent en dessous de la moyenne des écrans OLED — en général de 650 cd/m² –, même si je n’ai rencontré aucun problème de lisibilité au quotidien. En mode vif, sa température est de 7012 K, et tire donc légèrement vers le bleu. En mode standard, les 6700 K se rapprochent de la température idéale de 6500 K, d’après les calculs de notre sonde et du logiciel Calman Ultimate de Portrait Displays.
Si vous souhaitez conserver le mode vif et vous rapprocher au plus près d’un parfait équilibre, rajoutez simplement un peu de rouge. Le téléphone propose également une excellente pluralité des couleurs, puisque l’espace colorimétrique sRGB est couvert à 202 %, lorsque le DCI-P3 — plus vaste et donc plus difficile à gérer — est couvert à 136 %. C’est un score excellent pour un smartphone de cette gamme.
Le Delta E moyen sur le DCI-P3 est quant à lui de 5,22, soit un résultat éloigné de l’indice de référence qu’est le chiffre 3. En d’autres termes, la fidélité des couleurs n’est pas totalement respectée. Cela se ressent beaucoup au niveau du rouge et du vert. On regrette enfin le taux de rafraîchissement de 60 Hz, lorsque ses rivaux Realme X50 5G et OnePlus Nord en proposent un de 120 Hz (mais avec une dalle LCD) et 90 Hz, respectivement.
Le Galaxy A42 5G aurait mérité une fréquence légèrement plus élevée pour apporter un peu plus de fluidité.
L’efficacité de One UI 2.5
Le Galaxy A42 5G est livré avec l’interface logicielle One UI 2.5, sous Android 10, et profitera de One UI 3.0 (basé sur Android 11) dans le courant du mois d’avril ou mai 2021. One UI a déjà fait ses preuves à de nombreuses reprises, et propose l’une des interfaces les plus appréciées par les consommateurs.
Le mode sombre natif se montre très efficace grâce à la dalle AMOLED qui éteint les pixels pour proposer un noir pur et profond, alors que la personnalisation de l’interface se montre extrêmement poussée afin de construire une expérience logicielle selon ses préférences. La navigation par gestes (deux au choix) est évidemment de mise, alors que le panneau de notifications se montre comme d’habitude très complet.
Au moment d’allumer pour la toute première fois votre Galaxy A42 5G, vous tomberez sur plusieurs applications préinstallées : Samsung Pay, Spotify, la suite Google (Chrome, Gmail, Maps, YouTube, Drive, YouTube Music, Photos, Duo) ou encore LinkedIn, que vous pouvez toutes désinstaller. En revanche, Game Launcher et Netflix ne peuvent être définitivement retirées du téléphone.
Par défaut, le terminal utilise Samsung Internet comme application de navigation. Vous pouvez cependant basculer sur Google Chrome via les paramètres. Ces derniers se montrent un poil fouillis avec un grand nombre d’onglets et de sous-onglets. Heureusement, la barre de recherche permet d’accéder facilement à telles ou telles fonctionnalités.
Principal défaut logiciel des smartphones milieu de gamme de Samsung, le capteur d’empreintes digitales sous l’écran se montre certes efficace, mais aurait une fois de plus mérité plus de rapidité au moment du déverrouillage. Vous pouvez toujours vous tourner vers la reconnaissance faciale 2D, qui se montre très réactive à défaut d’être très sécurisée par rapport aux systèmes 3D.
Vous n’aurez aucun problème à visionner des contenus HD sur les plateformes SVOD comme Netflix et Disney+, puisque le terminal prend en charge le DRM Widevine au niveau L1 (le plus élevé). L’application appareil photo est quant à elle sujette à quelques soucis, que nous abordons juste ci-dessous.
Pour aller plus loin
myCanal, Netflix, Molotov… Pourquoi les vidéos HD sont un sacré casse-tête sur nos smartphones Android
Appareil photo
Samsung n’a pas fait dans la demi-mesure pour son Galaxy A42 5G avec un total de quatre capteurs arrière, soit un de plus que sur le Galaxy A41. À l’avant, une seule caméra a été installée. Cet attirail photographique est-il légitime et convaincant ? Réponse.
- Capteur principal de 48 mégapixels (f/1,8) ;
- Ultra grand-angle de 8 mégapixels (f/2,2) ;
- Capteur de profondeur de 5 mégapixels (f/2,4) ;
- Capteur macro de 5 mégapixels (f/2,4) ;
- Caméra frontale de 20 mégapixels (f/2,2).
En premier lieu, tâchons de nous attarder sur l’application en elle-même. Cette dernière est sujette à quelques ralentissements assez désagréables au quotidien. Il m’est arrivé d’appuyer plusieurs fois sur l’onglet « Vidéo », « Single take » ou « Plus » pour accéder à un mode particulier ou à des options complémentaires. Le premier essai ne m’amenait pas aux dites options. Agaçant.
Attention aussi à ne pas « mitrailler » un sujet en appuyant plusieurs fois consécutivement sur votre déclencheur : le téléphone n’est pas capable d’assumer cette tâche. Une fois une photo capturée, celle-ci met parfois du temps à s’afficher dans le rond situé en bas à gauche de l’interface. Le mode 48 mégapixels, lui, se trouve dans l’onglet 3:4 et non dans « Plus » sans raison apparente. Un problème d’ergonomie selon moi.
Clou du spectacle : l’application a même crashé pendant la rédaction de ces quelques lignes.
Passons aux choses sérieuses : le capteur principal. Les photos ci-dessous ont été prises sans l’optimiseur de scène, mais avec le mode HDR activé. Dans l’ensemble, l’appareil propose une belle partition lorsque les conditions sont bonnes, avec une gestion de la dynamique globalement maîtrisée.
J’apprécie son traitement colorimétrique, qui s’avère relativement fidèle à la réalité bien que les photos soient parfois un poil contrastées. Samsung est réputé pour pousser le niveau de saturation de ses téléphones : le Galaxy A42 y a droit, mais ne tombe pas dans l’abus non plus. Le niveau de détail est quant à lui tout à fait correct.
Le téléphone ne profite d’aucun zoom optique : son zoom numérique x2 fera l’affaire, mais au-delà, attendez-vous à des clichés de mauvaise qualité.
L’ultra grand-angle du Galaxy A42 5G souffre malheureusement de plusieurs petits défauts classiques, sans pourtant être dramatiques. En premier lieu, quelques distorsions optiques sont visibles à l’œil nu. En second lieu, les images capturées perdent en netteté. Un léger flou sur les coins vient aussi s’inviter à la fête selon la scène. Mais pour cette gamme de prix, le résultat n’est pas mauvais.
De nuit, l’appareil mobile tire bien son épingle du jeu, surtout lorsque les conditions lumineuses sont favorables grâce aux lampadaires urbains. Quelques petits halos lumineux font ça et là leur apparition, sans pour autant gâcher l’image. Sur la photo n°3, l’absence de lumières lui rend la tâche plus difficile. Comme vous pouvez le constater, le premier plan reste blotti dans l’obscurité.
Samsung s’appuie sur son savoir-faire logiciel pour bonifier vos clichés nocturnes grâce à un mode nuit… complètement inutile. La vérité est parfois difficile à entendre, mais elle a le mérite de mettre les points sur les « i ». En témoigne le comparatif n°1 La scène plongée dans l’obscurité est difficilement optimisée par le mode nuit. Le résultat n’est en fait pas exploitable. Sur le comparatif n°2, le coin supérieur droit est bien débouche… mais le reste de l’image perd en profondeur de champ et en devient catastrophique.
De son côté, le mode 48 mégapixels n’apporte pas grand-chose non plus. Nous avons saisi la même scène avec le mode classique puis celui de 48 mégapixels, avant de zoomer dans les deux images pour comparer les différences de netteté. L’amélioration est à peine perceptible et le cliché perd légèrement en luminosité.
Du mode 48 mégapixels résultent de jolies images relativement fidèles à la réalité au niveau de la colorimétrie. Mais je me poserais toujours la question de la légitimité d’un tel capteur : en fin de compte, l’utilise-t-on si souvent que ça ? Je pense avoir ma réponse.
Le mode portrait ne se montre ni excellent, ni médiocre : il bénéficie d’un juste milieu qui apporte un effet bokeh dans la plupart du temps bien placé. On remarquera néanmoins de petites erreurs pourtant faciles à éviter, comme une mèche de cheveux de mon collègue Omar sur la photo n° 1. Le flou aurait aussi pu être plus précis au niveau de son pull (épaule gauche) et de ses doigts. Mais dans l’ensemble, il répondra à vos attentes.
En selfie, le mode portrait est convaincant avec un sujet facile, beaucoup moins lorsque la situation se complexifie. Mes mèches de cheveux quelque peu virevoltantes de la photo n° 2 ont été entièrement floutées par le logiciel. Mes boucles n’avaient pourtant rien demandées.
Le capteur frontal de 20 mégapixels offre des selfies classiques, mais efficaces. Le niveau de détail n’atteint pas les sommets, mais il conviendra à la majorité des utilisateurs. En extérieur, l’exposition est bien gérée.
À noter enfin que le Samsung Galaxy A42 5G est capable de filmer en 4K à 30 FPS.
Samsung lâche Mediatek pour un processeur Qualcomm
Samsung a pris un virage radical d’une génération de téléphone à une autre. Si le groupe coréen a fait appel à MediaTek et sa puce Helio P65 pour la conception du Galaxy A41, la donne est tout autre pour le Galaxy A42 5G. Le leader du marché des smartphones s’appuie en effet sur Qualcomm et son processeur 750G (successeur du S730) présenté en septembre 2020.
Un SoC équipé du modem X52 pour la 5G, donc, mais aussi et surtout orienté vers le gaming grâce à un gain de performances brutes comparé à la génération précédente. Dans la réalité, comment se comporte l’appareil mobile ? Globalement, l’expérience est correcte, mais pas non plus parfaite. Rappelons que nous avons ici affaire à un téléphone milieu de gamme, et non un fleuron surpuissant.
Modèle | Samsung Galaxy A42 5G | OnePlus Nord | Xiaomi Redmi Note 9 Pro | Xiaomi Mi 10T Lite | Samsung Galaxy A41 |
---|---|---|---|---|---|
AnTuTu 8 | 300083 | 322107 | 276347 | 327083 | N/C |
AnTuTu CPU | 117180 | N/C | N/C | 113885 | N/C |
AnTuTu GPU | 55252 | N/C | N/C | 78187 | N/C |
AnTuTu MEM | 64423 | N/C | N/C | 66493 | N/C |
AnTuTu UX | 63228 | N/C | N/C | 68518 | N/C |
PC Mark 2.0 | 7839 | 9270 | 7704 | 7533 | 6058 |
3DMark Slingshot Extreme | 2803 | 3324 | 2518 | 2776 | 1152 |
3DMark Slingshot Extreme Graphics | 2642 | 3292 | 2371 | 2627 | 1009 |
3DMark Slingshot Extreme Physics | 3566 | 3441 | 3214 | 3464 | 2285 |
3DMark Wild Life | 1094 | N/C | N/C | 1095 | N/C |
3DMark Wild Life framerate moyen | 6.60 FPS | N/C | N/C | 6.60 FPS | N/C |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 21 / 7.5 FPS | 13 / 8.5 FPS | 10 / 6.7 FPS | 11 / 7.6 FPS | 3.9 / 2.5 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 31 / 19 FPS | 19 / 21 FPS | 16 / 18 FPS | 16 / 19 FPS | 7.1 / 8.1 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 58 / 44 FPS | 50 / 56 FPS | 38 / 42 FPS | 40 / 45 FPS | 19 / 21 FPS |
Lecture / écriture séquentielle | 942.5 / 474 Mo/s | 960 / 475 Mo/s | 500 / 205 Mo/s | 951 / 455 Mo/s | 299 / 214 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | 44812 / 36968 IOPS | 36400 / 33900 IOPS | 34400 / 29000 IOPS | 46120 / 44688 IOPS | 19800 / 18200 IOPS |
Je n’ai remarqué aucune lenteur en naviguant sur Internet ou en tapotant sur mon clavier, ce qui est un bon point. L’ouverture d’une application aurait cependant mérité plus de rapidité : je l’ai trouvé parfois un peu longue au démarrage. Effectuer un scroll down tonique (non, ce n’est pas un cocktail) sur l’application L’Équipe a aussi entraîné de légers ralentissements. D’une manière générale, il aurait été appréciable d’avoir plus de fluidité. À la longue, c’en est frustrant.
Pour aller plus loin
AnTuTu, PCMark, Geekbench et consorts : quelles sont les différences entre les benchmarks ?
Avec cette puce taillée pour le gaming, nous nous sommes forcément précipités sur Fortnite pour voir ce qu’elle avait véritablement dans le ventre. Le titre d’Epic Games est un jeu 3D très gourmand susceptible de mettre à mal certains téléphones du milieu de gamme. Quant au Galaxy A42 5G, le constat est mitigé.
La qualité graphique est limitée à l’échelon « moyen », et la résolution 3D poussée à son maximum (100 %) entraîne d’importantes chutes de FPS. Pendant un combat, des petites latences impactent votre capacité à vous mouvoir et à viser correctement. C’est « jouable », mais clairement pas optimal.
En baissant la résolution 3D à son minimum (46 %), le résultat s’améliore légèrement, mais l’écran pique forcément les yeux au regard des éléments graphiques ultra pixelisés. Ce n’est pas l’idéal. Privilégiez donc des jeux un poil gourmands que Fortnite, comme Among Us pour jouer sans anicroche particulière.
Une autonomie confortable
Avec sa grosse batterie de 5000 mAh, le Galaxy A42 5G a de quoi voir venir en termes d’autonomie. Samsung n’hésite pas à mettre en avant cet élément, à juste titre. Il m’a fallu 24h pour chuter de 97 à 4 % avec une utilisation intensive : 5h de YouTube, 1h30 de Netflix, 50 minutes de Fortnite (dont une mise à jour), des benchmarks gourmands, de la navigation Internet, Messenger et des photos avec du post-traitement logiciel.
Une session de 20 minutes sur Fornite m’a fait perdre « seulement » 5 %, soit un résultat très convenable. Bref, avec un usage mixte et classique, le téléphone vous accompagnera sans aucun problème durant une journée et demie, voire deux jours si vous l’utilisez avec parcimonie. Sur ce point, le géant coréen a fait du bon travail.
Au chapitre de la recharge, ne vous fiez pas aux termes « charge rapide de 15 W » écrits sur la fiche produit officielle. Puisqu’il a fallu patienter un poil plus de 2 heures pour grimper de 4 à 100 %. C’est long, batterie de 5000 mAh oblige. Comptez 30 minutes pour atteindre les 30 % et 23 minutes supplémentaires pour dépasser les 50 %, soit presque une heure tout de même. Le 4 à 80 % s’effectue quant à lui en 1h27.
L’autre petite mauvaise surprise se situe au niveau du câble, qui s’avère très court comparé à la moyenne : 73,5 centimètres, d’après mes calculs. Il m’a été impossible de poser le téléphone sur ma table de salon malgré ma multiprise située à proximité. Rien de bien méchant, mais notons-le tout de même.
La 5G pour pas cher
Comme son nom l’indique, le Galaxy A42 est compatible avec le nouveau standard de la téléphonie mobile, j’ai nommé la 5G. Il peut donc profiter des offres déployées par les opérateurs français Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free, bien que toute la France ne soit pas encore couverte — la ville de Paris est encore exclue, à titre d’exemple (au 18 décembre 2020).
Pour aller plus loin
Réseau 5G : déploiement, fonctionnement, usages et smartphones compatibles
Ce modèle Samsung est compatible avec les bandes de fréquences 5G suivantes : n1 (2100 MHz), n3 (1800 MHz), n5 (850 MHz), n7 (2600 MHz), n8 (900 MHz), n28 (700 MHz), n40 (2300 MHz), n41 (2500 MHz) et n78 (3500 MHz). Cette dernière est d’ailleurs celle utilisée en Hexagone (avec la n28 et la n1, partagées avec la 4G). Vous pouvez aussi compter sur toutes les bandes de fréquences 4G de France.
Le Galaxy A42 profite d’une double SIM si vous souhaitez l’utiliser comme un terminal professionnel, mais aussi d’une carte MicroSD pour étendre le stockage jusqu’à 1 To. Toujours pratique, la puce NFC ouvre la voie aux paiements sans contact et aux titres de transport dématérialisés. Ajoutez-y une compatibilité avec le Wi-Fi 5 (802,11 a/b/g/n/ac), le Bluetooth 5.0 et la géolocalisation par satellites GPS, Glonass, Beidou et Galileo.
L’expérience téléphonique se montre quant à elle convaincante. Les nuisances sonores extérieures sont rapidement captées puis gommées et votre voix bien qu’un poil compressée reste tout à fait intelligible. Bref, ce smartphone remplit parfaitement ce pour quoi il a été conçu à la base. Je n’ai enfin remarqué aucune maladresse du GPS.
Prix et disponibilité du Samsung Galaxy A42 5G
Le Samsung Galaxy A42 5G est disponible sur le site officiel de la marque au prix conseillé de 379 euros en coloris Gris Prismatique, Noir Prismatique et Blanc Prismatique. Une seule et unique option de stockage interne est proposée : 128 Go, pour 4 Go de RAM. L’appareil mobile s’arrache pour quelques dizaines d’euros de moins sur plusieurs sites marchands.