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Introduction

Avec le ROG Flow X13, Asus propose un tout nouveau concept : une machine capable de réunir PC ultraportable, tablette et PC de bureau très puissant, dans une seule expérience. Voici notre test complet.

Source : Arnaud Gelineau – Frandroid

C’est un euphémisme que de dire que nous avons hâte de tester le ROG Flow X13 d’Asus. Il faut dire que la promesse de la machine, lors de son annonce au CES 2021, nous avait bluffés. Sur le papier, on a là un ultraportable très fin, mais performant, auquel on peut connecter une carte graphique externe pour le transformer en station de jeu ou de travail très puissant. De quoi remplacer votre tablette, votre PC portable et votre PC fixe dans une seule machine ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.

Pour vraiment tester l’expérience, j’ai décidé de débrancher l’ordinateur portable que j’utilise pour le travail, et mon PC fixe de jeu et de tout remplacer par la solution complète proposée par Asus : le ROG Flow X13 et la carte graphique externe ROG XG Station.

Fiche technique du ROG Flow X13

Modèle Asus ROG Flow X13 (GV301)
Taille de l’écran 13.4 pouces
Définition 3840 x 2400 pixels
Technologie d’affichage LCD
Écran tactile Oui
Puce Graphique (GPU) NVIDIA GeForce GTX 1650
Mémoire vive (RAM) 16 Go, 32 Go
Mémoire interne 1 To
Norme Wi-Fi Wi-Fi 6 (ax)
Version du Bluetooth 5.1
Système d’exploitation (OS) Microsoft Windows 10
Dimensions 222 x 15.8 x 299mm
Poids 1300 grammes
Fiche produit

Le PC a été prêté par Asus pour ce test.

Notre exemplaire est équipé d’un processeur AMD Ryzen 9 5980HS, épaulé par 32 Go de RAM LPDDR4X 4266 MHz, et une puce graphique intégrée Nvidia GeForce GTX 1650 Max-Q.

Ultraportable fin et bien conçu

Malgré l’utilisation d’un processeur performant intégrant 8 coeurs, 16 threads pour un TDP de 35W, le ROG Flow X13 est bel et bien un ultraportable. La machine mesure 29,9 x 22,2 x 1,58 cm pour un poids de 1,58 kg, ce qui est vraiment très raisonnable compte tenu de la fiche technique. C’est peu ou prou le même encombrement qu’un Dell XPS 13 ou un MacBook Air M1, mais un peu plus lourd de 300 grammes. Dans les mains, la machine paraît tout de même plutôt légère.

Source : Arnaud Gelineau – Frandroid

L’allure est aussi celle d’un ultraportable, tout en sobriété. De loin, on pourrait croire à une machine d’une gamme professionnelle chez Asus ou Dell. Le châssis mêle plastique,  aluminium, et magnésium pour renforcer cet aspect premium. Pour moi, c’est un quasi-sans-faute sur ce critère. Quasi, car la texture de la surface du PC, derrière l’écran, attrape très facilement les traces de doigt, c’est dommage.

La ventilation se situe sur la tranche droite, sous l’écran et sous la machine.

Nous l’avons dit, ce produit peut se transformer en tablette. Pour cela on pousse la charnière à 360 degrés, pour placer l’écran derrière le clavier. L’expérience est plutôt réussie, avec une charnière assez rigide pour que l’écran ne tremble pas en utilisation PC portable, mais suffisamment souple pour facilement transformer la machine en tablette.

Source : Arnaud Gelineau – Frandroid

Il nous reste à préciser que le bouton d’alimentation de la machine se situe sur la tranche droite, vers l’avant, c’est assez peu commun. Il fait également office de lecteur d’empreintes. Je dois avoir que je ne suis pas très convaincu de cet emplacement. J’ai plusieurs fois appuyé sans faire exprès sur le bouton, mettant ainsi en veille la machine, quand je manipulais le PC.

Un très bon clavier et un petit touchpad

Le ROG Flow X13 intègre un clavier assez large, avec de petites marges à droite et à gauche. Le clavier est assez confortable avec des touches offrant une course de 1,7 mm et une texture agréable au toucher.

Source : Arnaud Gelineau – Frandroid

Taille du PC oblige, on ne retrouve pas de pavé numérique. Il faudra également se contenter de petites touches pour les directions, et d’une touche entrée coupée en deux sur la hauteur. Sur ce dernier point en particulier, cela demande un petit temps d’adaptation. Le clavier est rétroéclairé avec trois niveaux de luminosité, et il est facilement de continuer à pianoter dans l’obscurité.

On est en revanche un peu plus mitigé sur le pavé tactile, certes agréable à utiliser, mais aux dimensions très réduites. Son intégration est néanmoins réussie.

Connectique

À une époque où de plus en plus d’ultraportables se contentent d’un ou deux ports USB-C, il est rafraichissant de voir un PC mieux fourni.

Ici on retrouve bien le port USB-C à droite, compatible Power Delivery à 100W, USB 3.2 Gen 2 et DisplayPort 1.4. À côté on a un port Type-A USB 3.2 Gen 2, avec le fameux bouton d’alimentation et lecteur d’empreintes.

Source : Arnaud Gelineau – Frandroid

De l’autre côté, sur la tranche gauche, on a un port HDMI 2.0b, un port jack 3,5 mm, et une interface propriétaire Asus couplant un port USB Type-C (USB 3.2 Gen 2) et une interface PCIe 3.0 x8.

Source : Arnaud Gelineau – Frandroid

On a donc à la fois des connecteurs tourné vers l’avenir, et d’autres prévus pour une meilleure compatibilité. On pourra regretter de ne trouver ni lecteur de microSD ni lecteur de cartes SD, mais ce serait se montrer difficile.

Un bel écran très haute définition

Le ROG Flow X13 intègre un écran LCD IPS au format 16:10 certifié Pantone et protégé par du Gorilla Glass. Il est tactile évidemment, pour le mode tablette, mais également compatible avec les stylets.

Deux configurations sont proposées par la marque : Full HD (1920 x 1200) sRGB à 120 Hz, ou 4K UHD (3840 x 2400) DCI-P3 à 60 Hz. Nous avons entre les mains la deuxième configuration, et en regardant de plus près, Asus promet une couverture à 85% du spectre DCI-P3, plus riche que le simple sRGB.

Source : Arnaud Gelineau – Frandroid

Nous avons mis ces promesses à l’épreuve avec notre sonde colorimétrique et le logiciel Calman. Nous relevons une couverture à 78,5% du spectre DCI-P3, légèrement en deçà de ce qu’annonce Asus, pour 116,77% du spectre sRGB.

La dalle LQ134R1JW51 offre par ailleurs un taux de contraste de 1416:1 pour une luminosité maximale de seulement 278 cd/m².

Au niveau du rendu colorimétrique, on relève une température moyenne des couleurs de 6453K, un excellent score, très proche des 6500K de la lumière blanche du soleil.


Le deltaE moyen mesuré sur le DCI-P3 est lui aussi assez bon avec 3,5 pour une maximale de 7,5. Cela signifie que les couleurs affichées sont très proches de ce que l’on souhaite, même si l’on relève une accentuation dans le rouge.

Une caméra dans la moyenne

Les webcams de nos ordinateurs portables sont les parents pauvres de la photo dans les nouvelles technologies. Nous n’avons pas le droit aux capteurs selfies de nos smartphones qui permettent de faire de la visio de bonne qualité. Ce ROG Flow X13 n’échappe pas à la règle avec sa webcam 720p.

Vous apparaitrez donc avec une image plutôt baveuse, que la compression du système de visio pour finir d’achever. Le résultat est ici dans la moyenne du marché.

Windows 10 sans trop de bloatwares

Le PC arrive équipé de Windows 10 en édition famille et en version 20H2, c’est-à-dire la dernière en date. La bonne nouvelle, c’est qu’Asus n’a pas rempli le PC de bloatware, et autres indésirables. On mentionnera juste une installation par défaut de l’application Mcafee Personal Security, désinstallable en deux clics, et très loin de l’affreux antivirus payant.

Asus intègre aussi son Armoury Crate, une application destinée aux joueurs que l’on retrouve sur les PC ROG et TUF du fabricant. Elle permet de gérer les profils de puissance de la machine (pour plus de performances, ou au contraire plus de silence), et intègre une boutique en partenariat avec GamesPlanet qui peut offrir de belles remises sur certains titres.


Enfin sur notre exemplaire de test, le Microsoft Store proposait un mois d’essai gratuit au Xbox Game Pass pour PC.

L’Ultraportable le plus puissant du marché

Dans cette partie, nous allons évaluer le ROG Flow X13 sans la carte graphique, comme n’importe quel PC portable. Nous abordons plus longuement le cas de la XG Mobile plus bas. Nous allons donc principalement tester les performances du processeur AMD Ryzen 5980HS et de la puce graphique intégrée Nvidia GeForce GTX 1650 Max-Q.

Il faut tout de même saluer l’effort d’intégrer des composants aussi performants dans un PC si fin et si léger. Cela se reflète très vite dans le résultat de nos tests.

D’abord avec un test général sur PCMark 10 qui permet d’évaluer les performances globales de l’appareil avec un test mêlant lecture vidéo, édition de texte, production dans un tableur ou encore édition de vidéo. Ici on obtient un score de 5912 points ce qui est très bon pour un PC de cette taille. À titre de comparaison, le Flow X13 s’en sort mieux que l’Asus ZenBook Duo 14 sur lequel on avait enregistré un score de 5045 points et le Dell XPS 13 2-en-1 culminait à 4419 points.

Performances du processeur

Si l’on s’attarde sur le processeur, nous pouvons évaluer ses performances grâce à Cinebench R23. Un logiciel qui va faire calculer un rendu en boucle au processeur pendant 10 minutes, afin de relever un nouvel indice de performance.

Ici le ROG Flow X13 obtient un score de 1460 points sur un seul coeur, soit parmi les meilleurs enregistrés jusque là et proche des 1491 points du MacBook Air M1. Grâce à ses 8 coeurs et 16 threads, le processeur AMD du Flow X13 pulvérise la concurrence sur le test multicoeurs avec un score de 10070 contre 6772 pour ce même MacBook Air M1. Notez que c’est inférieur au 12797 du TUF Gaming A15, lui aussi basé sur un processeur AMD.

Performances de la GTX 1650 Max-Q

Pour évaluer la puissance de la Nvidia GeForce GTX 1650 Max-Q intégrée au PC, nous avons fait tourner deux tests 3DMark. Le premier est Night Raid, il est assez simple et conçu pour les ultraportables. Sans surprise, le Flow X13 domine ce test avec un score de 20 714 points, très loin des 5675 points du Surface Laptop Go par exemple. Ce test permet de mieux se représenter ce que donne une puce graphique dédiée dans un ultraportable, comparé aux solutions intégrées proposées par AMD ou Intel.


Nous avons également fait passer le test Time Spy Extreme, complètement à l’opposé du spectre. Ce dernier est un test très gourmand qui met à contribution les caractéristiques de DirectX 12 sur une scène complexe rendue en 4K. Ici ce test va nous permettre de comparer le PC avec un ordinateur de bureau, mais aussi, et surtout avec la carte graphique externe XG Mobile. Le PC portable obtient un maigre score, attendu, de 1509 points sur ce benchmark.

Plus concrètement, le PC est capable de faire tourner des jeux plutôt gourmands du moment que l’on fait des ajustements sur la définition de rendus ou sur les options graphiques. Par exemple The Witcher 3 tourne en Full HD avec tous les réglages au maximum à 30 images par seconde. Pour Red Dead Redemption, toujours à 30 FPS, on a réglé la définition en Full HD et les paramètres graphiques sur « élevés ». Aucun problème pour faire tourner des jeux compétitifs comme Overwatch, qui peut monter à 120 FPS en réglage élevé, ou Fortnite qui tourne à 60 FPS en ultra.

Performances du SSD

Notre exemplaire de test intègre un SSD NVMe de 1 To fabriqué par Western Digital. Il utilise de la NAND 3D à 96 couches, avec une interface PCIe Gen 3 x4.

Le logiciel CrystalDiskMark mesure une vitesse de lecture et d’écriture dans la moyenne basse du marché. Le SSD est tout de même suffisamment performant pour lancer très rapidement les logiciels, et charger très vite du contenu dans les jeux vidéo.

Dissipation thermique et bruit

En mode bureautique, avec de la simple navigation sur le web, ou un peu de lecture multimédia, le ROG Flow X13 se montre parfaitement silencieux. Dans ce profil, les ventilateurs de la machine sont complètement désactivés, et le bruit généré est donc forcément minimal.

En revanche la machine devient particulièrement bruyante quand on lui donne des tâches plus gourmandes comme un rendu 3D, ou du jeu vidéo. On monte alors à 44,8 dB(A), ce qui oblige à porter un casque sur les oreilles pour ne pas être dérangeant. Il faut noter que ce refroidissement est très efficace puisque la machine est rapidement capable de revenir au silence total après que la tâche gourmande soit terminée. Par ailleurs le bruit de la ventilation est un souffle plutôt grave, ce qui est toujours bien plus agréable (même sans casque) qu’un son de ventilation aigu.

L’autonomie d’un PC de jeu

Le ROG Flow X13 intègre une batterie de 62 Wh, c’est dans la moyenne des ultraportables. Le PC portable paye un peu son processeur puissant et sa puce graphique dédiée, puisqu’on obtient une autonomie de seulement 5 heures et 12 minutes au test Modern Office de PCMark 10. C’est l’un des résultats les plus faibles que nous ayons obtenus jusque là. Ce n’est pas surprenant, les PC de jeu comme le TUF Gaming A15 sont plus encombrant et intègrent des batteries de 90 Wh ou plus, alors que les autres ultraportables, qui ont une batterie de 60 Wh environ, ont le droit à des processeurs basse consommation.

Sur ce critère, le ROG Flow X13 prend donc le pire des deux mondes : un processeur performant qui consomme, et une batterie peu volumineuse.

Il faut donc s’attendre à une autonomie de 5 à 6 heures en navigation web. C’est ce que j’ai constaté moi-même à l’usage du PC, et il faut donc se montrer plutôt économe en ressource quand on est loin d’une prise.

Heureusement, Asus rattrape un peu ce souci d’autonomie grâce à une recharge efficace. Le PC se recharge par USB-C avec un chargeur de 100W fournis. Il faut noter que le chargeur est particulièrement compact, ce qui également un bon point pour transporter la machine.

Source : Arnaud Gelineau – Frandroid

J’ai pu passer de 0 à 81% en une heure de recharge, et il faut compter 30 minutes de plus pour passer à 100%. C’est vraiment rapide.

Test de la ROG XG Mobile : le pari réussi

On ne pouvait vraiment proposer un test complet de ce ROG Flow X13, sans tester également la XG Mobile spécialement développée pour ce PC. Il s’agit d’une solution de carte graphique externe, intégrant également une alimentation électrique et un dock.

Notre version intègre une Nvidia GeForce RTX 3080 cadencée à 1810 MHz pour un TGP de 150W, le plus haut que nous ayons relevé à ce jour. Et pour cause, en plaçant cette puce graphique dans un châssis externe, Asus a tout le loisir de concevoir un système de ventilation tout à fait adéquat.

Les pilotes de Nvidia indiquent également une compatibilité avec Dynamic Boost 2.0, WhisperMode 2.0, mais pas avec Resizable BAR.

Design et connectique

La XG Mobile se présente comme un petit boitier supplémentaire équipé d’une béquille et se veut finalement un remplacement de votre PC de bureau. Asus a fait le chois d’une solution tout intégrée et propriétaire, où l’on ne pourra pas facilement installer sa propre carte graphique PCI Express. Cela permet d’avoir un produit très compact, beaucoup plus que les boitiers proposés par d’autres marques comme Razer, mais qui ont aussi l’avantage d’être plus ouvert au consommateur.

Source : Arnaud Gelineau – Frandroid

À l’arrière on retrouve le connecteur d’alimentation, un port Ethernet RJ45, un port HDMI, un port DisplayPort et 4 ports USB. On aussi un lecteur de carte SD discrètement caché sur le dessus.

Source : Arnaud Gelineau – Frandroid

J’ai facilement pu placer la ROG XG Mobile sur mon bureau, et connecter le câble réseau, mes deux écrans externes, mon clavier, mon micro, ma souris et le dongle USB de mon casque sans fil.

Branchement et débranchement pas si simple

À première vue, Asus a tout fait pour simplifier le processus au maximum, mais il n’en reste pas moins pas totalement transparent pour l’utilisateur.

On retire le cache sur le port dédié du PC et sur le connecteur, on vient brancher ce dernier sur le PC. Il faut ensuite verrouiller le connecteur avec un petit loquet. Jusqu’ici rien de bien compliqué.

Source : Arnaud Gelineau – Frandroid

La petite nuance vient ensuite, il faut « activer » la XG Mobile dans Windows. Une petite pop-up développée par Asus vient le proposer. Là aussi rien de compliqué, mais le processus prend une bonne quinzaine de secondes.

Attention, avant de déconnecter la XG Mobile, Asus prévient qu’il faudra faire l’opération inverse, en partant de la zone de notification de Windows. Désactiver l’accessoire prend une quinzaine de secondes, et on peut alors débrancher physiquement la XG Mobile. Ce fonctionnement logiciel est intéressant, mais j’ai identifié un problème : en redémarrant la machine, l’utilitaire avait disparu de la zone de notification. Un nouveau redémarrage a suffi à le faire réapparaitre.

On s’y fait vite, et les équipes d’Asus ont bien travaillé pour que ce soit le plus simple possible, mais cela reste un peu plus complexe que simplement débrancher ou rebrancher la carte graphique externe pour partir avec le PC portable.

Quand elle est connectée, la ROG XG Mobile brille au niveau de la ventilation grâce à une petite LED rouge intégrée. Malheureusement, je n’ai trouvé aucune option pour régler le fonctionnement de cette lumière, qui n’est pas détectée par Asus Aura. Il faudra donc faire avec.

De la puissance brute à revendre

Une fois la carte branchée et activée, l’expérience commence vraiment, et elle est pour le moins satisfaisante. On a vraiment l’impression d’avoir un PC de bureau sous les yeux tant la machine se montre performante et réactive.

Le processeur AMD Ryzen 9 5980HS peut alors pleinement utiliser le refroidissement du PC portable, puisque la partie graphique est complètement déportée à l’extérieur. On a vraiment une machine très véloce, capable de gérer plusieurs taches en parallèle sans aucun problème. Il est d’ailleurs parfaitement possible de transformer le PC en tablette et profiter de la puissance de calcul pour avoir une tablette graphique très performante sous la main.

Au quotidien, j’ai pu jouer sans problème à des jeux comme Overwatch sur un écran externe QHD 144 Hz grâce au DisplayPort. Nous avons également fait tourner nos benchmarks habituels pour des PC de jeu.

3DMark

Nous avons d’abord fait tourner le test Time Spy Extreme de 3DMark, plutôt pensé pour les PC de bureau et qui met à rude épreuve les cartes graphiques avec une scène 3D complexe en 4K utilisant DirectX 12.

Le PC obtient un score de 4986 points, dont un score sur la partie graphique de 5254 points. On est bien au-delà des respectivement 4492 et 4887 points que nous avions relevés, également pour une RTX 3080 (mais avec un TGP de 95W). On voit ici le bénéfice d’avoir un refroidissement indépendant pour la carte graphique, dans un boitier dédié.

Sur le test plus spécifique du ray tracing, nous obtenons 28,59 images par seconde en moyenne. C’est un très joli score, au-delà de ce que nous propose une RTX 3060 Ti sur PC de bureau (26 FPS en moyenne).

Red Dead Redemption 2

Entrons dans le vif du sujet avec un jeu particulièrement gourmand, mais qui en met plein les yeux, c’est Red Dead Redemption 2. Ici nous faisons tourner le benchmark intégré du jeu, sur une définition de rendu 4K UHD avec les préréglages au maximum, mais sans la synchronisation verticale.

On obtient une très belle moyenne de 41 FPS. Difficile de jouer dans ses conditions toutefois, puisque le framerate peut tomber à 21 FPS et monter à 79 FPS. Une inconstance assez perturbante en jeu.

Toutefois, il faut bien comprendre que nous poussons ici le matériel dans ces retranchements en faisant du rendu en 4K avec les réglages au maximum. En faisant jouer quelques variables et en se contentant d’une définition QHD, il sera facile d’obtenir les 60 FPS de moyenne.

Ray tracing : Watch Dogs Legion

Watch Dogs Legion sorti à la fin de l’année 2020 propose un monde ouvert assez gourmand en ressource, et y ajoute des effets de ray tracing sophistiqués, ainsi qu’un support du fameux DLSS.

Nous avons fait tourner le jeu en 4K UHD, avec la qualité réglée sur Ultra et en activant le DLSS en mode performance.

On peut voir que la carte graphique est bien utilisée à son maximum dans ces conditions et affiche une moyenne de 41 FPS pour un minimum de 30 FPS.

La fréquence d’affichage est plutôt constante, et le jeu est honnêtement assez agréable à suivre dans ces conditions.

Rappelons que nous sommes tout de même en train de faire tourner un jeu de nouvelle génération en 4K sur un ultraportable muni d’une carte graphique externe. Le résultat est pour le moins impressionnant.

Un vrai atout pour le ROG Flow X13

J’ai vraiment été bluffé par la XG Mobile d’Asus. Certes c’est un produit propriétaire, et certes il y a ce petit temps d’attend à la connexion ou la déconnexion, mais l’expérience utilisateur n’en reste pas moins ultra convaincante. On est vraiment en mesure de transformer notre ultraportable en PC de bureau puissant. La machine sera alors parfaitement capable d’encaisser des jeux en QHD avec la meilleure qualité possible, et même toucher du doigt un rendu en 4K natif.

À l’usage on est donc vraiment convaincu par la ROG XG Mobile, mais on ne peut pas enlever le prix de l’équation. Asus annonce que cet accessoire est commercialisé à 1499 euros. Pour ce budget on peut se payer un véritable PC de bureau autonome. Quand on fait un produit « tout en un », on s’attend à ce que le prix payé soit tout de même inférieur à la somme des appareils autonome. Cependant, avoir deux PC différents, un portable et un de bureau signifie s’occuper deux fois des mises à jour, de l’installation des logiciels ou encore du stockage. La solution d’Asus permet de tout réunir dans une seule expérience. C’est le seul avantage que je perçois à la solution XG Mobile, face à l’achat de deux machines, est la complication de gérer deux machines.

Prix et disponibilité du ROG Flow X13

Le ROG Flow X13 est commercialisé au tarif conseillé de 1799 euros seul, ou 3999 euros avec l’expérience complète comprenant la XG Mobile. On peut toutefois le trouver pour un prix plus compétitif à la Fnac, ou la solution complète est vendue à 3499 euros.

D’après nous, pour en faire une solution vraiment compétitive, il faudrait abaisser le tarif du ROG Flow X13 et de la XG Mobile à 2999 euros. Ce tarif psychologique serait déjà plus fort pour imaginer acquérir un PC ultraportable performant et vraiment compact, et une station le transformant en véritable PC de bureau.

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